Une voiture électrique (souvent appelée VE, pour « véhicule électrique ») fonctionne uniquement avec un ou plusieurs moteurs électriques alimentés par une batterie. Elle ne consomme pas d’essence ni de diesel pendant l’usage ce qui en fait une alternative “zéro émission locale” aux véhicules à moteur thermique.
Les VEs se rechargent en branchant la voiture sur une borne, une prise domestique ou une borne publique. L’autonomie varie selon le modèle, la capacité de la batterie, le style de conduite, etc.
Zéro émission de CO₂ et d’émissions polluantes en roulant ce qui contribue à réduire la pollution de l’air et l’impact environnemental, surtout en zones urbaines.
Coûts de carburant très réduits l’électricité coûte souvent moins cher que l’essence ou le diesel, ce qui peut faire baisser les dépenses mensuelles de transport.
Moins d’entretien “mécanique” classique pas besoin d’huile moteur, pas de nombreuses pièces du moteur thermique, ce qui peut réduire les frais d’entretien.
Silence & confort de conduite la motorisation électrique offre une conduite calme, fluide, sans les vibrations et le bruit typiques des moteurs thermiques.
Alignement avec les objectifs climatiques et énergétiques de plus en plus de pays promeuvent l’électrique pour diminuer la dépendance aux carburants fossiles et limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, pour que ces avantages soient vraiment “verts”, il faut que l’électricité utilisée pour recharger vienne idéalement de sources renouvelables : sinon, la réduction des émissions peut être partielle.
Prix d’achat élevé les voitures électriques sont souvent plus chères à l’achat qu’un équivalent thermique (ou hybride), ce qui peut freiner l’adoption.
Autonomie et “anxiété de l’autonomie” selon le modèle, l’autonomie peut suffire pour la ville ou les trajets quotidiens, mais moins pour de longs trajets si les bornes de recharge manquent.
Infrastructure de recharge encore insuffisante dans beaucoup d’endroits manque de bornes publiques, peu d’accès à la recharge rapide, ce qui peut rendre l’usage inconfortable.
Batteries : vieillissement, coût de remplacement, impact écologique à la fabrication la production et le recyclage des batteries lithium-ion ont un coût environnemental, et leur remplacement peut être coûteux.
Dépendance de l’électricité si l’électricité vient majoritairement de sources fossiles, l’impact écologique reste limité. Il faut une transition énergétique parallèle pour maximiser les bénéfices.
Le parc de voitures électriques en Tunisie reste très limité : en 2025, il y aurait environ 570 VEs dans le pays.
Les ventes sont faibles : jusqu’à fin octobre 2025, seulement 398 voitures électriques vendues selon des données de concessionnaires agréés.
Les prix restent élevés : les modèles “d’entrée” coûtent selon les sources 80 000 dinars et plus, et les modèles haut de gamme peuvent dépasser 300 000 dinars ce qui les rend inaccessibles pour une grande partie des Tunisiens. Selon : La Presse de Tunisie+1
Le gouvernement et les autorités locales visent à développer la mobilité électrique : l’objectif est d’atteindre 125 000 voitures électriques et 12 000 bornes de recharge publiques à l’horizon 2035.
On planifie l’installation de bornes : un programme prévoit d’installer 160 bornes d’ici 2025.
Des incitations fiscales ou administratives ont été envisagées pour favoriser les véhicules “propres”.
Le principal frein reste le coût élevé d’achat, difficile à amortir pour de nombreux ménages.
Le manque (encore) d’une infrastructure de recharge dense et fiable les bornes publiques sont peu nombreuses, ce qui limite l’intérêt des VEs pour les utilisateurs sans possibilité de recharge à domicile.
Même si des incitations sont annoncées, l’adoption reste marginale les habitudes de déplacement, l’habitude du thermique, les contraintes économiques freinent le passage en masse à l’électrique.
À long terme, pour que l’électrique ait un impact réel sur l’environnement, l’électricité utilisée doit idéalement provenir de sources renouvelables ce qui exige un effort global sur la production énergétique du pays.
Si les objectifs sont atteints (125 000 VEs + 12 000 bornes d’ici 2035), la Tunisie pourrait amorcer une transition significative vers la mobilité propre, avec réduction de la pollution urbaine, réduction des importations de carburant, et des économies pour les ménages.
L’essor de l’électrique pourrait stimuler de nouveaux secteurs : installation/maintenance de bornes, services de recharge, rénovation du réseau électrique avec création d’emplois et développement technologique.
Mais pour réussir, il faudra : un réseau de bornes bien distribué (urbain + rural), des incitations durables, des prix plus accessibles, et une confiance des consommateurs.
À l’échelle globale, l’électrique continuera à gagner du terrain mais ses bénéfices réels dépendront de l’évolution des technologies de batteries, de l’empreinte écologique de leur fabrication, et de la proportion d’électricité “verte” utilisée pour les recharger.